Ça commençait fort, mon prof était un obsédé complet et, quoi que je fasse, il allait falloir que je le fasse avec un pantalon. Ma bonne humeur disparut comme par enchantement, ce mec était un vrai magicien. Je m’obligeais à répondre d’un rire jaune à chacune de ses blagues de fin de repas qui ne font rire les gens que lorsque ceux-ci ont trois gramme dans le sang. Enfin bon, ce n’était pas pour l’éternité, et heureusement d’ailleurs, que j’allais devoir le supporter. Je le connaissais depuis à peine cinq minutes et je devais déjà prendre sur moi pour ne pas céder à mon instinct de le tuer, j’imaginais d’ailleurs déjà comment je pourrais me débarrasser de lui discrètement. Soudain je sentis une main qui se promenait à un endroit où elle n’était pas censée se trouver, je me retournais vers un professeur qui me relookait avec un grand sourire. Une hésitation sur le modus operandi, non, pas du tout, je réfléchissais simplement où cacher le corps après l’avoir massacré. Ces scènes de torture allaient je pense devenir jouissive... et probablement le seul moyen de ne pas craquer.
Bref, je décidais de me contenir encore un peu, c’était qu’il ne fallait pas se faire mal voir en tuant un professeur le premier jour, au demeurant, le reiatsu que je sentais chez cet... euh ce... enfin ,je n’avais pas le bon mot mais il était très fort, c’était palpable. Je le laissais passer devant moi-même si ce n’était que pour quelques mètres, simple question de bon sens, je du néanmoins attendre dix minutes avant qu’il comprenne que, bonne manière ou pas, il était hors de question que je marche à nouveau devant lui. Le « cours », appelons ça ainsi, qu’il m’avait préparé ne différait pas tellement d’un show de streap-tease pour pervers en mal de sensation. Habaki a vraiment un problème, et ce n’est pas gagné que ça puisse être soigné. Quelle galère... trois adversaire ça fait un sacré paquets de possibilité pour eux, heureusement pour moi ils ne savent pas d’où je viens. Les combats à adversaires multiples sont les plus apprécier dans les night fight des bas fonds. Mon terrain de prédilection en quelque sorte, le tout serait de composer avec les armes pour lesquelles je n’étais pas habituée.
Il ne lâchait pas l’affaire, il tenait à ce que je passe devant lui, soit, je fis une manœuvre « crabes pour qu’il ne voit ni mon fessier ni ma poitrine... et paf, prenez déjà ça cher professeur. Avant qu’il n’ait le temps de me donner d’autres consignes je me ruais aussi vite que je le pu à l’intérieur de la salle. Je pouvais presque l’entendre maugréer d’avoir manqué son coup, cela me redonna le sourire que j’avais perdu par sa faute. Le tout était maintenant de me défaire des trois importuns qu’il m’envoyait. Un coup d’œil circulaire me suffit pour savoir que je n’avais nulle part où me cacher, l’affrontement serait à découvert, je pestais contre ce manque de chance lorsque j’aperçu un petit bosquet d’arbre, oh ils n’étaient pas nombreux, mais une idée venais de germer dans mon esprit sadique.
*très cher professeur sachez que si vous êtes pervers, moi, je suis un véritable tortionnaire*
Je souriais déjà en pensant à ce que j’allais leurs faire subir si je parvenais à mes fins, la provocation était un jeu à éviter avec moi, ces quatre messieurs allaient l’apprendre à leurs dépends.
Sans crier gare, les trois lâches se ruèrent sur moi, je n’eus que le temps de dégainer mon zanpakuto. Ah, si seulement les étudiants pouvaient le libérer, ces fichus examens seraient alors plus commodes pour tous le monde. En attendant il fallait ruser, mon idée se précisait de seconde en seconde, de même que mon sourire se transformait en un rictus mauvais. L’un d’eux s’en aperçu et mis en garde ses compagnons, trop tard je savais ce que j’allais faire. Je les entraînais près du bosquet pour les gêner dans un premier temps, ce ne fut pas facile et leurs lames entaillèrent mes vêtements bien plus qu’elles ne l’auraient dues. Ma robe qui d’ordinaire tombait au sol couvrait désormais mon buste de façon très incomplète, de même que le bas de ma tunique ressemblait plus à un short qu’à une tenue. J’étais découverte et cela ne me plaisait pas, d’autant que je savais cette scène le but du professeur. Sans plus attendre, je m’enfonçais dans le bosquet. Ils me suivirent mais, désormais, leurs lame ne trouvaient pour cible que les tronc des vieux centenaires. Chaque coup lancé me rapprochait de mon but, les arbres étaient entaillés de toutes part, jamais ils ne se remettraient de ce cours, et j’en étais désolée, mis entre eux et moi, le choix était on ne peut plus simple n’est-ce pas?
Je donnais des coup, semble t’il dans le vide, du moins c’est ce que crurent mes opposants, je ciblait les branches qui me gênais de façon à ne pas être ralentie dans ma progression. J’étais entrée du mauvais côté du bosquet, il me fallais corriger cette erreur au plus vite sous peine de me retrouver nue et en prime d’échouer à cet examens. Soudain, le passage se retrouva obstruer par un arbre plus gros que les autres, je souris imperceptiblement et me retourna pour faire face. Leurs mines étonnées trahissaient le sentiment d’incompréhension général, pourquoi donc m’étais-je arrêtée alors que j’étais sur le point de leur échapper. Ils se reprirent rapidement et attaquèrent de concert. Ma tenue en souffrit grandement mais c’était le prix à payer je pense. Tendit que je déviais les plus osées, les lames entaillaient l’arbre derrière moi, en temps normal, cela n’aurait rien changé à l’issu du combat, mais, j’avais remarqué en entrant dans la sale que cet arbre avait été pré tailler pour être coupé, il ne tenait plus qu’à un fil et les attaques répétées son venues à bout de sa résistance.
Pour ne pas me faire remarquer, je me déplaçais de manière à ce qu’ils aient l’arbre dans le dos et me lançais dans une série d’attaque pour les regrouper. Ma ruse fonctionna au-delà de mes espérances puisque deux d’entre eux furent assommés et que le troisième avait la jambe droite coincée sous le tronc. J’étais victorieuse, il ne me restait plus qu’à l’annoncer à qui je savais... yeurk, c’était probablement pire que le combat, enfin bon, la fin justifie les moyens parait’il.
Je me dirigeais donc vers la porte de la salle où m’attendait mon professeur,je vis à sa mine déçue qu’il espérait autre chose de cet affrontement, je lui annonçais ma victoire et passais devant lui en prenant garde. Arrivée à son niveau je lui lançais un grand sourire et, dans une hilarité à peine cachée lui lançais « une prochaine fois peut être, pas la peine de vos mettre dans tout vos états comme ça, ero-san »