La fin était proche, le rukongai plus insalubre que jamais auparavant. Les familles nobles avaient décidé de faire du ménage, cela impliquait bien sur de nettoyer les bas fonds de tous les « déchets » qui les encombraient, un peu comme on vermifuge de la vermine. Ce manque de considération me mettais hors de moi, nous étions des humains aussi, le manque d’argent n’était pas une raison pour nous exterminer. D’autant plus lorsque l’on sait comment agissent les enfants des beaux quartiers, à côté d’eux nous passons pour des anges. Enfin, au moins les rues seront nettoyées, je ne me souviens même plus de la dernière fois où ce travail avait été accomplis pour nous, il nous suffirait de nous réfugier quelques temps dans les hauteurs en attendant la décontamination des produits employés. Je leur souhaitais bien du plaisir, vu la couche de crasse qui parasitait tout, il leur faudrait des jours pour tout nettoyer.
Une fois les milles et une ruelles franchies, je me retrouvais au repère de ma bande. Je les mettais en garde contre les mesures prises par les autorités et leur demandais comment ils allaient s’organiser. Les avis et propositions fusaient de toute part, cette ambiance à l’emporte pièce m’avait manquée bien plus que je ne l’aurais imaginé. Ici, c’est à cet endroit précis que se trouvait ma place, quand je pense qu’il aura fallu attendre que je meurs pour la trouver, je suis prise d’un sacré fou rire vous pouvez me croire. Le plus important était de transférer les provisions en lieu sur et de construire de bons abris le temps que les nuisibles finissent leur office. Il fallait simplement répartir les taches en les diffèrent membre présents, les petits porteraient la nourritures tandis que les plus grands se chargeaient de l’eau, plus lourde et encombrante. Ce système avait toujours bien fonctionné, j’espérais seulement que ces idiots s’en tiendraient à leur rôle et qu’ils ne viendraient pas nous chercher des poux.
Le « transfert » était presque terminé lorsque les gardes débarquèrent, je criais au enfants de tout lâcher et de courir mais, comme je le craignais, les représentant de l’ordre, ou du moins est-ce ainsi qu’ils se nomment, tirèrent leurs sabres et se dirigèrent vers les plus jeunes et les handicapés. Ni une, ni deux je m’interposais entre eux. Les patrouilleurs étaient le plus souvent des élèves de l’académie ayant échoué au test final, me voir défendre les opprimés en tenu d’apprenti du leur donner un coup de sang car ils se ruèrent sur moi sans se poser la moindre question. Je m’en défis sans mal avec simplement le fourreau de mon zanpakuto, je ne tenais pas à ce que le seireitei me reproche ma conduite si près de mon but. Ma petite diversion permit aux derniers fuyards de prendre le chemin des collines, puis je disparus à mon tour pour les rejoindre. Je fus acclamée comme un héros, le temps de m’assurer que tout le monde allait bien, et quelques recommandations plus tard, je repris le chemin de l’académie, bien décidée à faire un rapport à qui de droit sur les agissements de ces gardes sans scrupules.