Cette fois je savais où aller, et en plus le prof était normal, c’était génial, sauf que là il y a les élèves qui ne m’aiment pas, mais alors pas du tout. Normal me direz-vous, je les ignores. La compagnie de gamins ne m’intéressait pas, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de gamins pourris gâtés, gosses de riches insupportables présents dans l’académie parce que leurs parents ont le bras long. La table où j’étais assise au dernier cours était détruite, griffée, salie de toute part, bien que je sus qui avait fait ça sans le moindre doute, je dis quand même au professeur que je n’avais aucune idée du responsable. Compatissant, ce dernier me permis de déplacer une autre table pour que je puisse suivre son cours. Il s’agissait cette fois d’un cours de soin, je pressentais que cela serait moins agréable que le cours de magie... en effet, j’étais sûrement plus douée pour me faire mal que pour me guérir, mais bon si l’école était une partie de plaisir ça se saurait.
La première partie du temps, nous devions prendre nos manuels et nous remémorer les différents composants et assemblages du corps, chose que je n’avais jamais apprise. Devant mes yeux e bousculaient des noms atrocement long et compliqués qui me mettaient dans un état de stress inimaginable. Toutes ces appellations pourtant inventées par les humains étaient infernales: le latin me posais de gros problèmes notamment au niveau de la mémoire. Habituée à réussir, cet échec était mortifiant pour moi, les ricanements des imbéciles qui d’ordinaire ne me faisaient rien étaient aujourd’hui insupportable, je finis par craquer et leur dis ma façon de penser. Ils n’apprécièrent pas le fait que quelqu’un leur répondent, ils me provoquèrent pour régler ça dehors aux poings, j’allais accepter quand le professeur vînt à mon secours et calma le jeu. Cette histoire aurait pu très mal tourner, surtout pour moi. Le seireitei était ma seule chance de sortir des bas quartiers.
Une fois que nous nous étions rassis, la seconde partie du cours pu commencer. Ce fut moins fastidieux mais tout aussi raté, j’avais raison, je n’étais pas douée pour pratiquer les soins, il me faudrait trouver un partenaire qui puisse agir en cas de blessure si moi j’en étais incapable. Etrangement, le fait de savoir que quelque chose me rebutait était naturel, je finis par l’accepter comme tel plutôt que de m’acharner à étudier et perdre mon temps. Je pris cependant des notes avec assiduité, des fois qu’un déclic se produise et change la donne. Même si pour l’instant j’étais plutôt de l’attaque, il se pourrait qu’un jour je passe à la défense. Personne ne peut prédire de quoi demain sera fait, et ce n’étais certainement pas moi qui allait m’y risquer, avec ma chance, je provoquerais sûrement une catastrophe. Le cours prit fin et je me préparais à partir lorsque le professeur m’appela à son bureau.
J’entendis encore des gentillesses telles que «fayote!» ou encore «c’est ça passe en dessous!», avant de me retrouver seule face à un sourire désarmant. Il avait bien vu comment j’étais accueillie par la classe, j’appris que je n’étais pas la seule dans ce cas et qu’il me serait facile de me faire des amis si je me dirigeais vers des gens comme moi. Le simple fait de pouvoir parler à quelqu’un me fit un bien fou, j’adorais cet enseignant et je commençais à m’attacher à lui, c'est-à-dire pour moi que je commençais à lui faire confiance. Il me dit également que les élèves qui m’ennuyaient ne passeraient jamais shinigami, même si leurs famille payaient des sommes folles au seireitei, certain d’entre eux étaient là depuis des années, c’était d’ailleurs la raison pour laquelle il ne supportaient pas les étudiants doués, qui eux, quitterons rapidement le bâtiment pour un autre. Cet aveu me fit rire aux éclats bien que cela ne me ressemble guère, je remerciait cet homme extraordinaire et sortais de la salle d’un pas joyeux.
Malheureusement, ils m’attendaient dehors. M’accusant de donner des dessous de table aux enseignants, ils me demandèrent avec un sourire mauvais comment je m’y prenais pour avoir d’aussi bon résultats, le fait que je travail dur ne leur venant m^me pas à l’esprit. A force de me provoquer, ce qui devait arriver arriva, je sortis de mes gonds et, comme toujours dans ces moments là, mon instinct prenait le dessus sur ma raison. Le temps que je réalise ce que j’étais en train de faire, trois d’entre eux étaient sans connaissance, deux autres blessés et celui que je tenais, le chef, avait le visage tellement abîmé par mes coups que même sa mère ne l’aurait pas reconnu. Loin de me repentir, je décidais de profiter de ce coup de folie passager pour me faire respecter une bonne fois pour toute, et que la prochaine crasse qu’ils me feraient aurait une conséquence bien plus douloureuse que ce simple avertissement. Le temps de les voir blanchir comme des linges, ils se ruèrent dans les couloirs comme s’ils avaient un fantôme à leurs trousses, ironique n’est-ce pas ?
Enfin, pour couvrir mes arrières pour cet incident, je décidais de me rendre au bureau du gérant de l’académie pour m’expliquer. On me pria d’attendre dans une salle magnifique où les murs et les colonnes étaient ouvragés d’or et e platine, c’est à un personnage haut placé que j’allais parler, je venais de le réaliser. Lorsque enfin on m’introduisit dans le bureau, ce n’est pas au chef que je fis face mais à tout le conseil d’administration. Ils venaient de terminer leur réunion et s’apprêtaient à partir, je leur demandais quelques minutes d’attention qu’ils m’offrirent de bonne grâce. Je leur exposais la situation, sans enjoliver ou exagérer les faits, ajoutant même que si je devais revivre la scène, je referais exactement la même chose que dans l’heure précédente. Ils comprirent bien la situation et m’assurèrent qu’il n’y aurait aucune sanction. Plus tard, j’appris que ces idiots s’étaient plaints à leurs familles, disant que je les avais agressés, exigeant mon renvoi. Le résultat ne se fit pas attendre puisqu’ils se firent éjecter du système académique avec pertes et fracas malgré les menaces et les donations perdues. Ce ménage dans les dossiers rendis service à tous le monde et moi j’allais enfin pouvoir suivre mes cours correctement.
Dim 6 Juil - 21:49