Dernier cours, corps à corps cette fois, les rudiments du combat et les tactiques et stratégies lors de ces combats. Mon élément, enfin, là j’étais certaine de réussir haut la main, le leitmotiv du tueur étant de savoir où et comment frapper pour optimiser la réussite des missions. De plus, les enquiquineurs des cours précédents avaient été évacués, le calme régnait dans la classe. Pour la première fois, je me surpris à penser que peut être cette école allait me manquer finalement. Ah la nostalgie est réellement dangereuse pour quelqu’un comme moi. Mais je n’étais pas la pour me tourner les pouces. Le professeur avait l’air légèrement abattu, ou peut être étais-ce mon imagination, c’était quand même flatteur pour moi. En tout cas, les élèves retournaient vers les premiers rangs, le cours pouvait donc se dérouler de façon normale ou du moins de ce qui s’en rapproche le plus.
Tout d’abord, un cours d’anatomie qui rejoignait celui des soins de la veille, mais je ne peux pas vraiment dire que cela rentre mieux aujourd’hui. La seule chose pour laquelle je sois douée était de les détruire. Les points faibles du corps humains, ses failles et ses limites, tout y était expliqué dans les moindres détails, les minutes, puis les heures passaient, enfin nous changions de sujet, les stratégies de combats, là ça devenait intéressant pour moi. Habaki m’avait bien fait remarqué que je manquait de finesse, aussi je décidais d’étudier à fond pour pouvoir lui faire face à nouveau. Combat rapproché, combat libre, duel de rapidité, etc... J’assimilais tout ce qu’on me servait sans me poser de question. Le tableau était désormais recouvert des principales stratégies de la soul society, les stratèges étaient réellement impressionnants bien que ces dernières n’aient pas toujours été efficaces.
Enfin, la sonneries libératrice retentit, tous les élèves vidèrent le lieux sans tarder, moi, je m’éternisais dans ce lieu que je ne reverrais peut être plus jamais. Mon professeur vînt me voir pour me souhaiter bonne chance, lui parler à la fin de chaque cours était devenu une habitude. Un dernier regard dans la salle, je serrais la main de mon prof et je me dirigeai vers les dortoirs où je devais encore emballer les quelques affaires que j’avais apportées avec moi du rukongai. Le déménagement vers le bâtiment du seireitei se ferait dans la soirée. Je pensais à mes frères et sœurs que je ne pourrais pas revoir avant un moment et cela me serra le cœur. Il faut croire que la mort rend sentimental même les plus endurcis. Depuis que j’avais commencé mon instruction, ces petits monstres ne m’avaient pas quitté un seul instant. Je n’avais qu’un regret pour cette promotion, celui de ne pas pouvoir les emmener avec moi.